L'ordinaire de l'occupation : abjecte !

Hébron, le 3 novembre à 11h30 environ : l’ordinaire de l’occupation israélienne comme les médias qui font l’opinion ne vous la montrent jamais…

Vidéo publiée par B’tselem, association israélienne de défense des droits humains.

L’intégrale du compte-rendu est à lire (en anglais) sur le site de B’tselem

Pour en finir avec l’occupation, une seule solution : Boycott – Désinvestissement – Sanctions !

Société des Prisonniers Palestiniens : Israël a détenu plus de 6 000 enfants palestiniens depuis 2015

RAMALLAH (Ma’an) Dimanche 7 avril – Les forces israéliennes ont arrêté plus de 6 000 enfants palestiniens depuis 2015, selon la Société des prisonniers de Palestine (PPS).

Dans un communiqué célébrant la Journée de l’enfance palestinienne, PPS a déclaré que 98{49c69444adfa0b057aa5591c65ae37ccec5e603da12fa952fa85b5f3d8016590} des enfants détenus avaient été soumis à des violences psychologiques et / ou physiques pendant leur détention par Israël.

Selon PPS, les forces israéliennes ont arrêté des dizaines de mineurs palestiniens après leur avoir tiré dessus, les blessant soit avec des balles de guerre, soit avec des balles en acier recouvertes de caoutchouc.

Les enfants vivant à Jérusalem-Est sont les plus ciblés, des dizaines ayant été arrêtés à plusieurs reprises, en particulier en période de tensions, comme lors des manifestations de Bab al-Rahma (Porte de la Miséricorde) en mars.

PPS a ajouté que les mineurs arrêtés au cours de raids nocturnes étaient transférés dans des centres d’interrogatoire et de détention où ils étaient victimes d’agressions physiques et privés de nourriture et d’eau pendant plusieurs heures.

PPS a également confirmé que le droit des enfants d’avoir un parent ou un tuteur lors de leur interrogatoire est souvent négligé et que les enfants sont souvent obligés de signer des déclarations en langue hébraïque, qu’ils ne peuvent ni lire ni comprendre.

“Les conditions ont laissé des enfants libérés souffrant de cauchemars, d’insomnie, de baisse du rendement scolaire et de réactions agressives vis-à-vis de leur environnement et de la société”, a souligné PPS.

PPS a exhorté les organisations internationales de défense des droits humains, y compris l’UNICEF, à prendre “des mesures efficaces contre les violations commises à l’encontre des enfants détenus par les forces israéliennes”.

Selon le groupe de défense des droits des prisonniers Addameer, 5 450 prisonniers palestiniens sont actuellement détenus dans des prisons israéliennes, dont 205 mineurs, 32 étant âgés de moins de 16 ans.

En vidéo - Des élèves blessés alors que les forces israéliennes tirent des gaz lacrymogènes dans une école à Hébron

HEBRON (Ma’an) – Des dizaines de bombes lacrymogènes ont été tirées par les forces israéliennes sur des élèves palestiniens dans une école élémentaire de Hébron, au sud de la Cisjordanie occupée, ce dimanche matin.

Selon Adnan Daana, directeur de l’école, des dizaines d’élèves et de membres du personnel de l’école ont été victimes d’une grave inhalation de gaz lacrymogène. Les forces israéliennes ont fait irruption dans l’école et ont tiré à plusieurs reprises des gaz lacrymogènes dans la cour.

Daana a confirmé que plusieurs des étudiants affectés avaient été emmenés dans un hôpital voisin pour y recevoir les soins médicaux nécessaires.

Environ 370 élèves étaient présents à l’école au moment du raid, ce qui a semé la panique et perturbé les cours.

Khalil Erfaiyeh, secrétaire de l’école, a déclaré que les forces israéliennes et les colons, en plus de soumettre les élèves à des fouilles corporelles harcelaient régulièrement ceux-ci alors qu’ils se rendent à l’école ou à la maison.

Plus de 11 écoles palestiniennes dans le district de Hébron ont signalé un certain nombre de violations commises par les forces israéliennes contre des élèves et le personnel scolaire.

L’ONU a documenté 111 attaques israéliennes contre l’éducation en Cisjordanie, qui ont touché plus de 19 000 enfants au cours des quatre derniers mois de 2018.

La documentation de l’ONU identifie les attaques israéliennes comme des “incidents d’ingérence dans les écoles commis par les forces israéliennes”, notamment des “menaces de démolition, des affrontements sur le chemin de l’école entre  les forces de sécurité et les élèves, des enseignants arrêtés aux points de contrôle et des actions violentes des forces israéliennes ainsi qu’à “certaines occasions par des colons. ”

Des responsables de l’ONU ont déclaré: “Plus de la moitié des incidents vérifiés impliquaient des tirs à balles réelles, des gaz lacrymogènes et des grenades incapacitantes lancés dans ou à proximité d’écoles par les forces israéliennes, ce qui avait des conséquences sur la prestation de services d’éducation ou occasionnait des blessures aux élèves.”

شــاهد | الاعتداء من جديد على مدرسة الخليل الاساسية ..

#شــاهد | الاعتداء من جديد على مدرسة الخليل الاساسية .. من قبل جنود الاحتلال

Publiée par ‎وعود مسيمي – Journalist‎ sur Samedi 6 avril 2019

 

Non à la répression des manifestations dans la Bande de Gaza

Dans un communiqué publié hier 19 mars [1], le Conseil des organisations palestiniennes de défense des droits de l’Homme [2] s’inquiète de l’effondrement de la situation des droits de l’Homme dans la Bande de Gaza, et de l’usage excessif de la force par les services de sécurité, face aux manifestations pacifiques qui se déroulent depuis le 14 mars.

Depuis cette date, de nombreuses manifestations ont lieu dans la bande de Gaza pour protester contre la vie chère et la situation économique désastreuse.

L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) rappelle que cette situation est avant tout l’effet du blocus inhumain, proscrit par le droit international, qui étouffe l’économie palestinienne depuis maintenant 12 ans, après avoir commencé à la détruire depuis encore plus longtemps, une situation insupportable dénoncée par les manifestations de la population palestinienne. Mais le pouvoir de fait institué à Gaza a choisi de réprimer ces manifestations, emprisonnant des leaders de différents partis politiques palestiniens et les soumettant à de mauvais traitements. Ce sont des pratiques que l’AFPS dénonce, quels qu’en soient leurs auteurs.

L’AFPS demande aux autorités de Gaza, comme elle l’a demandé en son temps à celles de Ramallah, de libérer les personnes emprisonnées et de laisser s’exprimer la voix du peuple palestinien. Elle appelle les organisations palestiniennes à retrouver le chemin de l’unité face à une occupation qui cherche à détruire le peuple et la société palestinienne.

Elle rappelle que le blocus de Gaza, et la poursuite de l’occupation depuis plus de 50 ans, sont les premiers responsables d’une situation de plus en plus intenable pour l’ensemble du peuple palestinien. Il est temps, il est grand temps, que les États du monde entier imposent à Israël le respect du droit, en commençant par la fin de l’occupation et la levée du blocus de Gaza.

Le Bureau national de l’AFPS
20 mars 2019

[1cité notamment par Maan News en arabe

[2Le Conseil des organisations palestiniennes de défense des droits de l’Homme comprend dix organisations dont Al-Haq (titulaire en décembre 2018 du prix des droits de l’Homme de la République française), Al-Mezan, le Centre Palestinien des Droits de l’Homme, l’association Addameer pour la défense des prisonniers.