Gaza à bout de souffle : 7045 morts et 18 273 blessé.e.s au 19ème jour des bombardements israéliens

Depuis hier, les bombardements israéliens s’intensifient et n’épargne aucun recoin de la bande de Gaza, alors que le manque de ressources vitales rend la survie des civil.e.s gazaoui.e.s particulièrement difficile.

Par l’Agence Média Palestine, le 23 octobre 2023

22 October 2023, Palestinian Territories, Rafah: Palestinians inspect the rubble after an Israeli strike targeted the city of Rafah. Photo: Abed Rahim Khatib/dpa – Photo by Icon sport

Depuis samedi, l’aide humanitaire arrive au compte goutte à Gaza par le passage de Rafah, alors que des fonctionnaires de l’ONU indiquent qu’une centaine de camions seraient nécessaires chaque jour pour répondre aux besoin essentiels de la populations gazaouie. Les stocks de nourriture et d’eau s’épuisent petit à petit alors qu’Israël interdit toujours l’acheminement de carburant et d’anesthésiant dans l’enclave assiégée.

Depuis hier, Israël intensifie ses bombardements sur Gaza, et tue au moins 438 Palestien.ne.s dont 182 enfants au cours de frappes aériennes ininterrompues et d’une extrême violence la nuit dernière. La grande majorité des tué.e.s et blessée.e.s se trouvaient au sud de la bande de Gaza, là où il leur avait été demandé de se réfugier quelques jours auparavant.

Le bilan humain atteint alors les 5087 morts ce lundi matin, dont 2000 enfants, selon le Ministère de la Santé Palestinien. Plus de 15 273 personnes ont été blessées et au moins 1500 autres sont coincées sous les décombres, dont 830 enfants. Selon un rapport de OCHA, plus de 42{2a956abded9970593cbd62caf61972e57a2b33c516ff84efe9b5bd0a5d15097c} des habitations civiles ont été détruite à Gaza depuis le 7 octobre.

suite…

 

Ahmed Tobasi, comédien palestinien : « Merci aux théâtres français de faire entendre nos histoires »

Le combattant des années 90 et directeur d’un théâtre en Cisjordanie tourne  avec son one-man show « And Here I Am » dans plusieurs villes de France, malgré l’annulation d’une de ses dates, à Choisy-le-Roi, en raison de l’attaque du Hamas en Israël.

par Ève Beauvallet
publié le 22 octobre 2023 à 13h10
(mis à jour le 22 octobre 2023 à 17h25)

Un jour, quelque part dans les années 90, au détour d’une ruelle du camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie, un homme charismatique s’est avancé vers un adolescent engagé dans la lutte armée et lui a dit : « Tu ne pourras pas libérer la Palestine qu’avec des armes. En revanche, le théâtre est une arme sérieuse. » L’homme s’appelait Juliano Mer-Khamis, il était citoyen israélien militant pour les droits des Palestiniens, fondateur à Jénine d’un théâtre de fortune nommé le Freedom Theatre, et menait un seul combat, le plus dur : la troisième Intifada, pour lui, serait une « Intifada culturelle ». Alors, aujourd’hui, sur la petite scène des Subs à Lyon, où il a fini par arriver après un périple de quatre jours depuis Jénine, l’adolescent devenu acteur de 39 ans, Ahmed Tobasi s’avance vers le public tandis que s’affiche en surtitre cette phrase manifeste : « La voilà, ma chance, pour tout changer ».

Pour « tout changer », donc, un one man show, And Here I Am, écrit pendant quatre ans avec l’auteur irakien Hassan Abdulrazzak et la metteure en scène britannique Zoe Lafferty. Non pas pour expliquer au public étranger « qui a raison et qui a tort » sur le dossier israélo-palestinien, pas pour tenter à tout prix de «faire pleurer dans les chaumières» mais pour que le monde connaisse « aussi les artistes et les histoires palestiniennes ». Et celle de Tobasi offre ici une chronique de la vie ordinaire des ados en territoires occupés, rythmée à l’énergie burlesque, quelque chose en somme comme la Vie secrète des jeunes de Riad Sattouf, sauf que les jeunes ici finissent souvent martyrs ou incarcérés pour « terrorisme » dans les geôles israéliennes.

« Engagé à faire connaître ma réalité »

Ahmed Tobasi tourne avec son show depuis six ans, du Chili au Royaume-Uni. Il aimerait le jouer aux États-Unis : « Je n’en suis pas banni mais je n’ai pas encore réussi à y aller : quand ils voient que je suis Palestinien avec un passeport norvégien et que je fais mes demandes de visas depuis la Jordanie, ils ne comprennent pas bien… » « Pour tout changer », évidemment, il aurait fallu pouvoir jouer en Israël, le lieu dont il rêve le plus pour ce show, le lieu impossible. « Un jour, un Israélien est venu voir ma pièce à Londres et a exprimé le souhait de travailler avec nous, à Jénine. J’ai refusé, parce qu’on n’aurait pas été égaux, mais je lui ai dit de monter un “Freedom Theatre” en Israël et d’organiser les conditions de nos invitations mutuelles. » Le 7 octobre, ce rêve s’est un peu plus transformé en fumée. Reste la France, entre autres, pour « tout changer » ?

Comme le rappelait aux médias le maire de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), Tonino Panetta (LR), qui annulait la première date de la tournée française initialement prévue le 12 octobre, et que supervise le festival Sens Interdits, And Here I Am ne contient rien qui appelle à la violence mais il s’agit d’un spectacle « engagé ». « Engagé à faire connaître ma réalité, oui », répond devant nous Tobasi : la réalité d’un enfant né dans un camp de réfugiés palestinien, marqué par les deux Intifadas (1987-1993 et 2000-2005) qui, comme les autres enfants du camp « ne sait pas ce qu’est un civil israélien, parce qu’il ne voit que des soldats ». Celle d’un ado qui rêve d’être DiCaprio dans Titanic pour séduire une fille, puis d’être Rambo pour séduire la même fille, jusqu’à ramasser dans ses mains le cerveau d’un de ses amis explosé par un tir israélien. Celle, ensuite, d’un jeune homme engagé dans la lutte armée, arrêté en 2002 après avoir, selon lui, échoué à jeter un explosif sur un véhicule militaire israélien, un acte relativement peu « héroïque », selon ses critères de l’époque (il a dans la panique, rejoue-t-il sur scène, lancé le briquet au lieu de la bombe).

Ahmed Tobasi sera incarcéré de ses 17 à ses 21 ans dans une prison israélienne, et ressuscitera après une dépression aiguë grâce au Freedom Theatre de Juliano Mer-Khamis. Après, c’est l’envol vers Bruxelles pour un festival où l’acteur en herbe est accueilli « en VIP » par des milieux culturels de gauche romantisant la figure du « résistant palestinien ». C’est la découverte de la vie étudiante en arts à Oslo, et la promesse de ne jamais remettre un pied en Palestine. Jusqu’à ce que la nouvelle tombe un jour sur son fil Facebook : en 2011, Juliano est assassiné à 52 ans dans des circonstances encore débattues. Aujourd’hui, Ahmed Tobasi poursuit donc à Jénine la mission de son ancien mentor. Un mentor qu’il considéra d’abord « comme un traître, qui nous détournait de la vraie lutte », raconte-t-il devant un café. « Parce que le rêve des enfants, ici, c’est d’être martyr, pas d’être acteur. »

Assurer le bon déroulé de la tournée

Pour l’heure, le théâtre de Jénine est totalement à l’arrêt. Alors « merci, aux partenaires français, de continuer à faire entendre nos histoires » hors des murs de Cisjordanie, parce qu’en Suède, par exemple, la tournée prévue en décembre a entièrement été déprogrammée au lendemain de l’attaque du Hamas en Israël. Pour l’heure, en France, seule la date prévue à Choisy-le-Roi le 12 octobre a été annulée. « Reportée », rectifie fermement le cabinet du maire dans un contexte où nul ne sait, cependant, quand il sera à nouveau possible de repartir de Cisjordanie une fois rentré. La décision fut prise, « par respect pour toutes les victimes » et « par mesure de sécurité, dans une ville où vivent pour l’instant très bien ensemble deux fortes communautés juive et musulmane », rappelle-t-on au cabinet, qui assure que la décision aurait été la même si un « spectacle israélien engagé » avait été programmé au lendemain des attaques.

Dans la mesure où l’occasion n’a pas été donnée à la mairie de Choisy-le-Roi d’illustrer cette impartialité, ce « report » a immédiatement embrasé la torche du « deux poids deux mesures », comme en témoigne en tout cas le communiqué publié dans la foulée par le Freedom Theatre de Jénine. « Par respect pour toutes les victimes ? C’est tout simplement de l’hypocrisie quand Paris illumine la tour Eiffel en blanc et bleu. […] » Les premières représentations en France ont pu se donner à Bordeaux, où plusieurs programmateurs ont manifesté leur souhait d’accueillir le one-man show si l’équipe choisissait de rester plus longtemps sur le territoire. En attendant, les échanges se poursuivent entre structures culturelles et autorités pour assurer le bon déroulé de la tournée. « Les discussions sont vives, nous glisse-t-on. Certains considèrent que jouer dans ce contexte, c’est risqué, d’autres considèrent que symboliquement, annuler ou reporter l’est bien davantage. »

« And Here I Am », mise en scène de Zoe Lafferty, avec Ahmed Tobasi, d’après le récit de sa vie. Les 21 et 22 novembre au Théâtre Joliette à Marseille, le 24 novembre au Théâtre l’Alibi à Bastia, le 28 novembre au Safran à Amiens.

Source

Gaza : halte au massacre ! La France devrait agir pour le respect du droit

Actualisation des données (14h)

  • Nombre de mort-es à Gaza : 2215 personnes, dont 714 enfants
  • Nombre de Blessé-es à Gaza : 8000 personnes
  • Nombre de mort-es en Cisjordanie et à Jérusalem Est : 54 personnes

Le monde s’est réveillé le vendredi 13 octobre avec le plan monstrueux des autorités israéliennes : un déplacement massif de toute la population du nord de la Bande de Gaza, y compris la ville de Gaza, vers le sud de ce minuscule territoire.

Outre le fait qu’il est impossible de déplacer un million de personnes en 24 heures et que celles-ci ne trouveront aucune infrastructure pour les accueillir, il faut comprendre ce que cela veut dire : une intervention terrestre qui menace de raser tout ce territoire dont la grande ville de Gaza, avec les habitations, les bureaux, les écoles, les universités, les centres culturels, les représentations internationales dont celles de l’ONU…

Faut-il rappeler aussi que depuis le 7 octobre la Bande de Gaza est soumise à un déluge de bombes, que des quartiers entiers sont rasés, que des familles sont décimées ? On compte déjà 1900 morts et 7700 blessés dont 614 enfants. Israël a décidé de couper tout accès à la nourriture, à l’eau, à l’énergie de la Bande de Gaza. C’est une catastrophe humaine sans précédent qui menace les hommes, les femmes et les enfants de Gaza.

En Cisjordanie dont Jérusalem-Est, la situation est également très grave : les attaques de l’armée et des colons contre la population palestinienne ont fait 51 morts et 950 blessés depuis le 7 octobre.

Les plus grandes organisations palestiniennes des droits de l’Homme, dans un communiqué commun, appellent tous les Etats tiers à « protéger le peuple palestinien contre le génocide ». Ce n’est pas un mot qu’elles utilisent sans l’avoir mûrement pesé. Ce qui se prépare, c’est l’effacement d’un peuple, de ses moyens d’existence et de son cadre de vie.

Des centaines de civils israéliens ont subi des crimes de guerre que notre organisation a dénoncés. Mais ce que l’Etat d’Israël est en train de commettre, c’est un crime de guerre et un crime contre l’humanité d’une ampleur sans commune mesure contre le peuple palestinien.

Dans cette situation, la France continue de soutenir l’offensive militaire israélienne, avec des demandes de pure forme d’épargner les civils. Elle ne dénonce pas le siège total et catastrophique imposé à la population de Gaza, elle ne met pas en question le plan monstrueux de déplacement de la population et de destruction préparé par Israël, elle ne demande pas l’arrêt des bombardements qui détruisent des quartiers entiers et tuent massivement les civils.

Dans une démarche totalement inédite, le ministre de l’Intérieur entend museler le soutien au peuple palestinien en interdisant les rassemblements partout en France comme à Paris, Lille, Nantes, Grenoble, Lyon, Saint-Etienne, Strasbourg. Dans cette dernière ville elle a arrêté et mis en garde à vue des militant-es qui manifestaient pacifiquement. L’AFPS tient à exprimer toute sa solidarité avec les personnes appréhendées, elle exige leur libération immédiate et la levée de toute poursuite à leur égard. En réprimant toute expression de solidarité avec le peuple palestinien, les autorités françaises sont en train de créer de graves frustrations et de la division au sein de la société française, en contradiction totale avec l’appel à l’unité du président de la République.

Le président de la République se rend-il compte qu’en soutenant l’offensive israélienne il est en train de se rendre complice de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ? Se rend-il compte des dégâts irrémédiables qu’il est en train d’infliger à la réputation internationale de la France et aux valeurs qu’elle est censée porter ?

L’AFPS demande solennellement aux autorités françaises de s’exprimer et d’agir pour un cessez-le-feu immédiat, l’arrêt de l’offensive israélienne contre la Bande de Gaza, la protection de la population palestinienne à Gaza et en Cisjordanie dont Jérusalem Est, et la reprise d’un processus politique. Il est temps, il est grand temps, que la France retrouve sa place au service du droit et au service de la paix.

Le Bureau national de l’AFPS, le 14 octobre à 12h00

Signez et faites signer la pétition « Halte au massacre à Gaza »

Photo : 13 octobre 2023, des civil-es gazaoui-es fuient vers le sud du territoire après avoir reçu l’ordre de l’armée israélienne d’évacuer les villes et camps du nord en prévision d’une invasion terrestre. Les convois vers le sud ont été bombardés par des frappes aériennes israéliennes : 70 personnes ont été tué-es, 200 blessé-es – Crédit : Mohammed Zaanoun (Active Stills collective)

Communiqué: Suite à l'interdiction de notre Rassemblement contre la barbarie par la préfecture, il n'est pas maintenu....

Rassemblement contre la barbarie,… n’est pas maintenu…. INTERDIT PAR LE PRÉFET.

Communiqué.

Le comité rennais de l’Association France Palestine Solidarité, co-organisateur du rassemblement à Rennes en soutien au peuple palestinien du 12 octobre, a dû prendre acte de la décision de la préfecture d’interdire ce rassemblement quelques heures avant sa tenue. Celle-ci intervient alors qu’une série d’interdictions de rassemblements et réunions publiques en soutien à la Palestine dans plusieurs villes de France a lieu.
Alors que de très nombreuses victimes, Israéliennes comme Palestiniennes, sont à déplorer et qu’une terrible offensive militaire Israélienne, doublée d’un siège intolérable et illégal, est en cours à Gaza, nous dénonçons la répression, menée par les autorités françaises, contre le mouvement de solidarité avec la Palestine.

Ces entraves à la liberté d’expression deviennent une habitude sous ce gouvernement Macron-Darmanin . Rappelons qu’Israël est la puissance occupante de territoires palestinien

au mépris du droit international avec la complicité de la communauté internationale.

L’histoire retiendra que dans ce conflit colonial  nos dirigeants sont du côté de l’occupant et nous interdisent d’être du côté de l’occupé.

Nous réaffirmons notre engagement anticolonialiste aux côtés du peuple palestinien, pour l’application de ses droits inaliénables tels que définis par le droit international et les résolutions de l’ONU, pour la levée du blocus de Gaza, l’ouverture en urgence d’un couloir humanitaire et la mise en place immédiate de négociations multilatérales en faveur de la création d’un état Palestinien, seul garant d’une paix durable au proche orient.

Pour le CA de du comité rennais de l”AFPS ;

Hamid,

Pour le rassemblement nous avons préféré ne pas prêter le flanc et ne pas maintenir le rassemblement. Hier à Nantes, ils ont verbalisé une 20ne de personnes suite à l’interdiction.

Il y a une nouvelle circulaire D. Moretti de circonstances où ils ont aggravé les sanctions.

HALTE AU FEU ET AUX MASSACRES !

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE ENTRE PALESTINIENS ET ISRAÉLIENS

Le Hamas et des mouvements de la résistance palestinienne ont lancé une opération d’envergure samedi sur le territoire israélien.

Si le droit international confirme le droit d’un peuple occupé à la résistance armée et non armée, les attaques contre les civils sont injustifiables et nous dénonçons celles qu’ont subi et que subissent Israéliens et Palestiniens.

Depuis plus de 15 ans, l’État d’Israël exerce un blocus inhumain qui enferme plus de deux millions d’habitants de Gaza. Il commet des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des punitions collectives à l’encontre des Palestiniens de Gaza, entre autres lors d’attaques militaires d’envergure faisant des centaines de victimes, provoquant à chaque fois des destructions considérables.

Depuis des décennies , le gouvernement israélien bafoue le droit international en poursuivant la colonisation et l’occupation, en refusant le droit au retour des réfugiés et le droit à autodétermination du peuple palestinien. Sans réaction ni sanctions de la communauté internationale ! Les attaques des colons dans les villages et les lieux saints (musulmans et chrétiens) se multiplient en toute impunité avec la participation des forces armées israéliennes. Depuis des mois, des ministres suprémacistes justifient ces exactions, multiplient les appels à l’annexion des territoires palestiniens et au meurtre des Palestiniens.

La réaction du gouvernement israélien, qui appelle à une guerre totale, risque de tourner au massacre à Gaza, à Jérusalem, en Cisjordanie et d’embraser la région.

Le Collectif Rennais  tient à rappeler  ce contexte et à exprimer son extrême inquiétude devant la situation actuelle. Il réaffirme son soutien à la résistance du peuple palestinien contre l’occupation et la colonisation.
Les autorités françaises, européennes et états-uniennes invoquent encore une fois le « droit d’Israël à se défendre » en faisant semblant d’ignorer le contexte. On sait que ce terme est interprété par le gouvernement israélien comme un permis de tuer.

Il n’y aura pas de paix sans perspectives politiques, il n’y aura pas de perspectives politiques sans que des sanctions ne soient prises contre Israël pour qu’il mette fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid, et pour qu’il respecte le droit international et les résolutions de l’ONU.

Nous demandons aux autorités françaises et européennes de s’opposer aux opérations militaires contre la population palestinienne, notamment celles sur la bande de Gaza. Il est plus qu’urgent que des mesures concrètes soient prises pour la protection du peuple palestinien.

Nous appelons au cessez-le-feu et à l’ouverture de négociations sous l’égide des Nations-Unies.

Nous appelons à un rassemblement à Rennes le   jeudi 12 octobre à 18h parvis du 4 bis,  place CDG

Le Collectif Rennais pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Communiqué de l'UJFP (Union Juive Française pour la Paix) - Quelques rappels importants

Ça suffit le concert des nations pro-israélien ! Résister à un occupant est légitime !

Coordination nationale de l’UJFP 07/10/23
Communiqués de l’UJFP | En Israël-Palestine |

Au moment où nous écrivons, sans informations détaillées et vérifiées, nous tenons à préciser ce qui suit.

Un déferlement de commentaires présente comme d’habitude le Hamas et les Palestiniens comme les agresseurs et l’armée israélienne comme ripostant. Quoi que nous puissions penser de là où nous sommes de la stratégie adoptée par le Hamas (et nous n’avons pas forcément un point de vue commun sur le sujet), nous nous devons de rappeler que c’est :

  • Israël la puissance colonisatrice,
  • Israël qui impose un blocus inhumain à Gaza,
  • Israël qui poursuit à marche forcée une colonisation de peuplement sur toute la Palestine historique,
  • Israël qui conforte un régime d’apartheid et utilise l’emprisonnement massif comme un moyen de gestion de son occupation,
  • Israël dont l’armée dans la dernière période couvre les pogroms opérés par les colons contre les villages palestiniens.

Plus de 200 morts palestiniens depuis le début de l’année, plus de 1000 détenus administratifs (c’est-à-dire sans jugement et sans accès au dossier d’accusation), etc. Et nous rappelons que le droit international, qu’Israël foule au pied, justifie la résistance, y compris armée, à l’occupation et à l’oppression.

Les événements d’aujourd’hui doivent rappeler à toutes et tous, et en particulier à la population israélienne, qu’il n’y aura pas de paix possible pour une communauté juive dans cette région du monde sans que soit reconnu à toutes et tous l’égalité des droits. Nous maintenons notre appel aux autorités françaises à cesser la sempiternelle référence univoque au droit d’Israël à la sécurité et à cesser sa collaboration militaire et économique avec cet État colonial.

Nous soutenons la résistance du peuple palestinien face à l’occupation, à la répression, au déni du droit des Palestiniens.

La Coordination nationale de l’UJFP, le 7 octobre 2023

https://ujfp.org/ca-suffit-le-concert-des-nations-pro-israelien-resister-a-un-occupant-est-legitime/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=le-newslettertotal-communique-de-lujfp-14297