Des colons israéliens attaquent et blessent un activiste palestinien et son fils à Hébron

Imad Abu Shamsiyeh

HEBRON (Ma’an) – Un militant palestinien et son fils ont été agressés par un groupe de colons israéliens samedi après-midi à Hébron, une ville du sud de la Cisjordanie occupée. Le militant Imad Abu Shamsiyeh, membre du groupe des défenseurs des droits de l’homme (Defenders of Human Rights group), a déclaré à Ma’an que des colons israéliens avaient attaqué le domicile de sa famille en lançant des pierres, le blessant ainsi que son fils Saleh; Imad a été blessé à la jambe, tandis que Saleh a été légèrement blessé au bras. Abu Shamsiyeh a souligné que les forces israéliennes assuraient alors la sécurité armée des colons israéliens. Il a ajouté que les soldats israéliens l’ont forçé à rester dans sa maison. Abu Shamsiyeh a déclaré qu’une clôture qu’il avait installée autour de son domicile, dans le quartier de Tel Rumeida, dans la vieille ville d’Hébron, a permis d’éviter d’autres blessures parmi les membres de la famille.

Tel Rumeida est depuis longtemps un foyer de tension entre les Palestiniens et les colons israéliens et les militaires, car il se situe à proximité de colonies israéliennes illégales dont les habitants sont notoirement agressifs envers les Palestiniens.
Le quartier est situé dans la zone de la ville désignée H2, une zone occupant l’essentiel de la vieille ville d’Hébron sous le contrôle total de l’armée israélienne, qui est aussi le lieu d’implantation de cinq colonies israéliennes illégales qui s’étendent continuellement dans les quartiers palestiniens environnants.
La zone H2 contrôlée par Israël abrite 30 000 Palestiniens et environ 800 colons israéliens qui vivent sous la protection des forces israéliennes.
Les résidents palestiniens de la vieille ville sont quotidiennement confrontés à une importante présence militaire israélienne, avec au moins 20 points de contrôle installés aux entrées de nombreuses rues, ainsi qu’à l’entrée de la mosquée Ibrahimi elle-même.
Pendant ce temps, les colons israéliens se déplacent librement dans la rue, conduisent des voitures et portent des mitraillettes.

En vidéo - Les forces israéliennes arrêtent deux palestiniens, un père et son fils, à Bethléem.

BETHLEHEM (Ma’an) – Les forces israéliennes ont effectué une descente dans le camp de réfugiés de Dheisheh dans le district de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie, et ont arrêté un père et son fils.

Les habitants de la ville ont déclaré à Ma’an que les forces israéliennes avaient effectué un raid mercredi matin dans le camp de réfugiés, dans la maison de l’ancien prisonnier et journaliste Nidal Abu Aker.

Les forces israéliennes ont alors arrêté Nidal, 50 ans, et son fils Muhammad, 21 ans.

لحظة اعتقال كل من نضال ابو عكر ونجله محمد من منزلهم فجر اليوم #الدهيشة_الحدث

Publiée par ‎الدهيشة الحدث‎ sur Mercredi 31 octobre 2018

Des sources ont ajouté que des affrontements ‘violents’ avaient éclaté dans le camp de réfugiés entre la jeunesse locale et les forces israéliennes.

Nidal Abu Aker avait déjà passé 15 ans dans les prisons israéliennes, dont 11 ans en détention administrative; une politique israélienne d’emprisonnement sans inculpation ni jugement.

Abu Aker a été libéré en 2015 à la suite d’une grève de la faim qu’il a menée contre sa détention administrative qui a duré 18 mois, avant de l’arrêter à nouveau en 2016; Abu Aker a ensuite été emprisonné pendant environ un an.

Article publié par Maan News Agency

L'armée blesse de nombreux écoliers à Hébron

Des soldats israéliens ont tiré, jeudi, plusieurs grenades à gaz lacrymogène sur la cour de l’école primaire de garçons Nahda, à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, faisant subir aux dizaines d’élèves et d’enseignants les effets de l’inhalation des gaz, certains s’étant évanouis.

Rawhi az-Zaro, le directeur de l’école, a déclaré que les soldats avaient encerclé l’école et tiré des dizaines de bombes à gaz directement dans la cour.

استمرار اعتداء الاحتلال على المدرسه وطلابها

Publiée par ‎مدرسة النهضة الاساسية للبنين‎ sur Jeudi 25 octobre 2018

Il a ajouté que des dizaines d’enfants et d’enseignants avaient subi les effets graves de l’inhalation de gaz lacrymogène, y compris des évanouissements, et avaient nécessité un traitement urgent.

Az-Zaro a déclaré que les soldats avaient également tiré des bombes à gaz contre les travailleurs du conseil municipal d’Hébron, situé près de l’école, les faisant souffrir des effets graves de l’inhalation de gaz lacrymogène.

Le directeur a déclaré que l’administration de l’école avait contacté le ministère de l’Éducation palestinien à propos de l’attaque et que le bureau de coordination du district palestinien avait demandé aux véhicules militaires d’éviter de conduire près des écoles pendant les heures d’arrivée ou de sortie des élèves.

Article publié par IMEMC

Des colons israéliens attaquent des Palestiniens à Naplouse

NABLUS (Ma’an) – Des colons israéliens ont agressé plusieurs Palestiniens près du village de Burqa, dans l’ouest du district de Nablus, au nord de la Cisjordanie occupée. Ghassan Daghlas, un responsable chargé de surveiller les activités de colonisation dans le nord de la Cisjordanie, a déclaré à Ma’an que des colons israéliens de la colonie de Shavi Shamron, dans l’ouest de Naplouse, avaient attaqué plusieurs Palestiniens sur des terres agricoles près de Burqa. Daghlas a identifié les Palestiniens attaqués comme étant Mahmoud et Manna Said Hussein, du village de Bazariya, à proximité de Burqa. Les frères Hussein auraient été transférés à l’hôpital Rafidiya pour y être soignés. Entre-temps, plusieurs colons israéliens armés ont également attaqué un bulldozer et un véhicule de transport en panne près de la colonie. Les colons israéliens ont brisé le véhicule et agressé le conducteur du bulldozer, identifié comme étant Aaref Khader, qui a été blessé.

Au cours de la semaine écoulée, des colons israéliens ont lancé plusieurs attaques contre des Palestiniens à Naplouse, notamment des fermiers des villages de Deir al-Hattab et Burin , déraciné des oliviers , attaqué des véhicules palestiniens sur la route et ont crevé leurs pneus .

En violation du droit international, entre 500 000 et 600 000 Israéliens vivent dans des colonies de peuplement exclusivement juives à Jérusalem-Est occupée et en Cisjordanie. Des annonces récentes d’expansion de la colonisation ont provoqué la condamnation de la communauté internationale.
Le groupe israélien de défense des droits de l’homme B’Tselem a déclaré que “la violence et le vandalisme des colons sont pleinement soutenus par les autorités israéliennes. Des soldats participent parfois à l’assaut; d’autres fois, ils restent les bras croisés. La police ne fait aucun effort substantiel pour ouvrir une enquête. les incidents, ni ne prend des mesures pour les prévenir ou les arrêter en temps réel “.