Gaza : halte au massacre ! La France devrait agir pour le respect du droit

Actualisation des données (14h)
- Nombre de mort-es à Gaza : 2215 personnes, dont 714 enfants
- Nombre de Blessé-es à Gaza : 8000 personnes
- Nombre de mort-es en Cisjordanie et à Jérusalem Est : 54 personnes

Le monde s’est réveillé le vendredi 13 octobre avec le plan monstrueux des autorités israéliennes : un déplacement massif de toute la population du nord de la Bande de Gaza, y compris la ville de Gaza, vers le sud de ce minuscule territoire.

Outre le fait qu’il est impossible de déplacer un million de personnes en 24 heures et que celles-ci ne trouveront aucune infrastructure pour les accueillir, il faut comprendre ce que cela veut dire : une intervention terrestre qui menace de raser tout ce territoire dont la grande ville de Gaza, avec les habitations, les bureaux, les écoles, les universités, les centres culturels, les représentations internationales dont celles de l’ONU…

Faut-il rappeler aussi que depuis le 7 octobre la Bande de Gaza est soumise à un déluge de bombes, que des quartiers entiers sont rasés, que des familles sont décimées ? On compte déjà 1900 morts et 7700 blessés dont 614 enfants. Israël a décidé de couper tout accès à la nourriture, à l’eau, à l’énergie de la Bande de Gaza. C’est une catastrophe humaine sans précédent qui menace les hommes, les femmes et les enfants de Gaza.

En Cisjordanie dont Jérusalem-Est, la situation est également très grave : les attaques de l’armée et des colons contre la population palestinienne ont fait 51 morts et 950 blessés depuis le 7 octobre.

Les plus grandes organisations palestiniennes des droits de l’Homme, dans un communiqué commun, appellent tous les Etats tiers à « protéger le peuple palestinien contre le génocide ». Ce n’est pas un mot qu’elles utilisent sans l’avoir mûrement pesé. Ce qui se prépare, c’est l’effacement d’un peuple, de ses moyens d’existence et de son cadre de vie.

Des centaines de civils israéliens ont subi des crimes de guerre que notre organisation a dénoncés. Mais ce que l’Etat d’Israël est en train de commettre, c’est un crime de guerre et un crime contre l’humanité d’une ampleur sans commune mesure contre le peuple palestinien.

Dans cette situation, la France continue de soutenir l’offensive militaire israélienne, avec des demandes de pure forme d’épargner les civils. Elle ne dénonce pas le siège total et catastrophique imposé à la population de Gaza, elle ne met pas en question le plan monstrueux de déplacement de la population et de destruction préparé par Israël, elle ne demande pas l’arrêt des bombardements qui détruisent des quartiers entiers et tuent massivement les civils.

Dans une démarche totalement inédite, le ministre de l’Intérieur entend museler le soutien au peuple palestinien en interdisant les rassemblements partout en France comme à Paris, Lille, Nantes, Grenoble, Lyon, Saint-Etienne, Strasbourg. Dans cette dernière ville elle a arrêté et mis en garde à vue des militant-es qui manifestaient pacifiquement. L’AFPS tient à exprimer toute sa solidarité avec les personnes appréhendées, elle exige leur libération immédiate et la levée de toute poursuite à leur égard. En réprimant toute expression de solidarité avec le peuple palestinien, les autorités françaises sont en train de créer de graves frustrations et de la division au sein de la société française, en contradiction totale avec l’appel à l’unité du président de la République.

Le président de la République se rend-il compte qu’en soutenant l’offensive israélienne il est en train de se rendre complice de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ? Se rend-il compte des dégâts irrémédiables qu’il est en train d’infliger à la réputation internationale de la France et aux valeurs qu’elle est censée porter ?

L’AFPS demande solennellement aux autorités françaises de s’exprimer et d’agir pour un cessez-le-feu immédiat, l’arrêt de l’offensive israélienne contre la Bande de Gaza, la protection de la population palestinienne à Gaza et en Cisjordanie dont Jérusalem Est, et la reprise d’un processus politique. Il est temps, il est grand temps, que la France retrouve sa place au service du droit et au service de la paix.

Le Bureau national de l’AFPS, le 14 octobre à 12h00

Signez et faites signer la pétition « Halte au massacre à Gaza »

Photo : 13 octobre 2023, des civil-es gazaoui-es fuient vers le sud du territoire après avoir reçu l’ordre de l’armée israélienne d’évacuer les villes et camps du nord en prévision d’une invasion terrestre. Les convois vers le sud ont été bombardés par des frappes aériennes israéliennes : 70 personnes ont été tué-es, 200 blessé-es – Crédit : Mohammed Zaanoun (Active Stills collective)

Communiqué: Suite à l'interdiction de notre Rassemblement contre la barbarie par la préfecture, il n'est pas maintenu....

Rassemblement contre la barbarie,… n’est pas maintenu…. INTERDIT PAR LE PRÉFET.

Communiqué.

Le comité rennais de l’Association France Palestine Solidarité, co-organisateur du rassemblement à Rennes en soutien au peuple palestinien du 12 octobre, a dû prendre acte de la décision de la préfecture d’interdire ce rassemblement quelques heures avant sa tenue. Celle-ci intervient alors qu’une série d’interdictions de rassemblements et réunions publiques en soutien à la Palestine dans plusieurs villes de France a lieu.

Alors que de très nombreuses victimes, Israéliennes comme Palestiniennes, sont à déplorer et qu’une terrible offensive militaire Israélienne, doublée d’un siège intolérable et illégal, est en cours à Gaza, nous dénonçons la répression, menée par les autorités françaises, contre le mouvement de solidarité avec la Palestine.

Ces entraves à la liberté d’expression deviennent une habitude sous ce gouvernement Macron-Darmanin . Rappelons qu’Israël est la puissance occupante de territoires palestiniens

au mépris du droit international avec la complicité de la communauté internationale.

L’histoire retiendra que dans ce conflit colonial  nos dirigeants sont du côté de l’occupant et nous interdisent d’être du côté de l’occupé.

Nous réaffirmons notre engagement anticolonialiste aux côtés du peuple palestinien, pour l’application de ses droits inaliénables tels que définis par le droit international et les résolutions de l’ONU, pour la levée du blocus de Gaza, l’ouverture en urgence d’un couloir humanitaire et la mise en place immédiate de négociations multilatérales en faveur de la création d’un état Palestinien, seul garant d’une paix durable au proche orient.

Pour le CA de du comité rennais de l”AFPS ;

Hamid,

Pour le rassemblement nous avons préféré ne pas prêter le flanc et ne pas maintenir le rassemblement. Hier à Nantes, ils ont verbalisé une 20ne de personnes suite à l’interdiction.

Il y a une nouvelle circulaire D. Moretti de circonstances où ils ont aggravé les sanctions.

 

HALTE AU FEU ET AUX MASSACRES !

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE ENTRE PALESTINIENS ET ISRAÉLIENS

Le Hamas et des mouvements de la résistance palestinienne ont lancé une opération d’envergure samedi sur le territoire israélien.

Si le droit international confirme le droit d’un peuple occupé à la résistance armée et non armée, les attaques contre les civils sont injustifiables et nous dénonçons celles qu’ont subi et que subissent Israéliens et Palestiniens.

Depuis plus de 15 ans, l’État d’Israël exerce un blocus inhumain qui enferme plus de deux millions d’habitants de Gaza. Il commet des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des punitions collectives à l’encontre des Palestiniens de Gaza, entre autres lors d’attaques militaires d’envergure faisant des centaines de victimes, provoquant à chaque fois des destructions considérables.

Depuis des décennies , le gouvernement israélien bafoue le droit international en poursuivant la colonisation et l’occupation, en refusant le droit au retour des réfugiés et le droit à autodétermination du peuple palestinien. Sans réaction ni sanctions de la communauté internationale ! Les attaques des colons dans les villages et les lieux saints (musulmans et chrétiens) se multiplient en toute impunité avec la participation des forces armées israéliennes. Depuis des mois, des ministres suprémacistes justifient ces exactions, multiplient les appels à l’annexion des territoires palestiniens et au meurtre des Palestiniens.

La réaction du gouvernement israélien, qui appelle à une guerre totale, risque de tourner au massacre à Gaza, à Jérusalem, en Cisjordanie et d’embraser la région.

Le Collectif Rennais  tient à rappeler  ce contexte et à exprimer son extrême inquiétude devant la situation actuelle. Il réaffirme son soutien à la résistance du peuple palestinien contre l’occupation et la colonisation.

Les autorités françaises, européennes et états-uniennes invoquent encore une fois le « droit d’Israël à se défendre » en faisant semblant d’ignorer le contexte. On sait que ce terme est interprété par le gouvernement israélien comme un permis de tuer.

Il n’y aura pas de paix sans perspectives politiques, il n’y aura pas de perspectives politiques sans que des sanctions ne soient prises contre Israël pour qu’il mette fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid, et pour qu’il respecte le droit international et les résolutions de l’ONU.

Nous demandons aux autorités françaises et européennes de s’opposer aux opérations militaires contre la population palestinienne, notamment celles sur la bande de Gaza. Il est plus qu’urgent que des mesures concrètes soient prises pour la protection du peuple palestinien.

Nous appelons au cessez-le-feu et à l’ouverture de négociations sous l’égide des Nations-Unies.

Nous appelons à un rassemblement à Rennes le   jeudi 12 octobre à 18h parvis du 4 bis,  place CDG

Le Collectif Rennais pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

 

Communiqué de l’AFPS Gaza : l’échec de la politique israélienne d’enfermement du peuple palestinien

Gaza : l’échec de la politique israélienne d’enfermement du peuple palestinien

Photo : un bulldozer palestinien détruit la barrière de séparation entre la bande de Gaza et Israël – Source : Twitter (Younis Tirawi)

L’offensive menée depuis la Bande de Gaza par des groupes armés palestiniens, revendiquée notamment par le Hamas, est d’une ampleur sans précédent. Des sites militaires israéliens ont été investis, notamment à Sderot et au poste de Karem Abu Salem, qui est le seul point de passage des marchandises depuis le resserrement du blocus de Gaza. Dans le même temps, des milliers de roquettes étaient tirées, dans une attaque massive mettant en échec la défense anti-missiles israélienne.

Il est d’abord important de qualifier cette opération pour ce qu’elle est : une opération militaire du faible contre le fort, en rappelant que l’armée israélienne est l’une des plus fortes et des mieux équipées du monde. Nous déplorons que des civils aient été tués des deux côtés, et mettons en garde contre l’utilisation du terme de « terroriste » qui a été utilisé de tous temps contre les mouvements de résistance.

Il faut aussi rappeler le contexte de cette action, qui survient alors que les agressions et exactions de l’armée israélienne et des colons contre les habitants de Cisjordanie sont quotidiennes, et qu’elles ont causé la mort de 237 personnes dont 50 mineurs dans la population palestinienne depuis le début de l’année. A Gaza, depuis le 13 septembre, des manifestations pacifiques près de la limite orientale de la Bande de Gaza ont fait au moins 6 morts et 50 blessés dont deux journalistes palestiniens.

Cette période de fêtes juives est aussi synonyme pour les Palestiniens de toujours plus de restrictions, et de provocations répétées contre l’Esplanade des Mosquées et la mosquée Al-Aqsa, au mépris des accords internationaux. Il faut rappeler enfin que le gouvernement israélien d’extrême-droite, raciste et suprémaciste, a fait de la colonisation le premier point de son programme de gouvernement : depuis le début de l’année, on assiste à une accélération spectaculaire des opérations de colonisation, de nettoyage ethnique, et de répression contre le peuple palestinien.

Cette opération militaire des groupes palestiniens, encore en cours, est un échec cuisant pour la doctrine israélienne du « tout sécuritaire », qui prétend enfermer les Palestiniens dans des barrières infranchissables, en leur infligeant des conditions de vie insupportables. Le blocus de Gaza qui dure depuis plus de 17 ans est une punition collective interdite par le droit international : c’est une honte pour Israël et pour tous les Etats qui le laissent faire ; c’est une des composantes du régime d’apartheid imposé par l’Etat d’Israël au peuple palestinien.

Il n’y aura pas de paix sans perspective politique, il n’y aura pas de perspective politique sans que des sanctions ne soient prises contre Israël pour qu’il mette fin à ce régime d’oppression et qu’il se conforme au droit international et aux résolutions de l’ONU, notamment la fin de l’occupation, de la colonisation, et du déni des droits du peuple palestinien.

Alors que le Premier ministre israélien annonce le pire en reprenant le discours le plus extrémiste du « prix à payer », nous demandons aux autorités françaises et européennes de faire fermement savoir à l’Etat d’Israël qu’ils n’accepteront pas une nouvelle opération militaire contre la population palestinienne, notamment celle de la Bande de Gaza.

A l’heure où nous publions ce communiqué, les informations dont nous disposons font état de 160 Palestiniens tués et 1000 blessés du fait des bombardements israéliens, par voie aérienne et maritime, contre la Bande de Gaza. Il faut exiger de l’État d’Israël qu’il mette fin immédiatement à ces bombardements meurtriers. Le peuple palestinien a aussi droit à la sécurité, et il est urgent que la France et les instances internationales se préoccupent sérieusement de sa protection.

Le Bureau national de l’AFPS, le 7 octobre 2023 à 16h

https://www.france-palestine.org/Gaza-l-echec-de-la-politique-israelienne-d-enfermement-du-peuple-palestinien

 

Communiqué de l'UJFP (Union Juive Française pour la Paix) - Quelques rappels importants

Ça suffit le concert des nations pro-israélien ! Résister à un occupant est légitime !

logo ujfp

Au moment où nous écrivons, sans informations détaillées et vérifiées, nous tenons à préciser ce qui suit.

Un déferlement de commentaires présente comme d’habitude le Hamas et les Palestiniens comme les agresseurs et l’armée israélienne comme ripostant. Quoi que nous puissions penser de là où nous sommes de la stratégie adoptée par le Hamas (et nous n’avons pas forcément un point de vue commun sur le sujet), nous nous devons de rappeler que c’est :

  • Israël la puissance colonisatrice,
  • Israël qui impose un blocus inhumain à Gaza,
  • Israël qui poursuit à marche forcée une colonisation de peuplement sur toute la Palestine historique,
  • Israël qui conforte un régime d’apartheid et utilise l’emprisonnement massif comme un moyen de gestion de son occupation,
  • Israël dont l’armée dans la dernière période couvre les pogroms opérés par les colons contre les villages palestiniens.

Plus de 200 morts palestiniens depuis le début de l’année, plus de 1000 détenus administratifs (c’est-à-dire sans jugement et sans accès au dossier d’accusation), etc. Et nous rappelons que le droit international, qu’Israël foule au pied, justifie la résistance, y compris armée, à l’occupation et à l’oppression.

Les événements d’aujourd’hui doivent rappeler à toutes et tous, et en particulier à la population israélienne, qu’il n’y aura pas de paix possible pour une communauté juive dans cette région du monde sans que soit reconnu à toutes et tous l’égalité des droits. Nous maintenons notre appel aux autorités françaises à cesser la sempiternelle référence univoque au droit d’Israël à la sécurité et à cesser sa collaboration militaire et économique avec cet État colonial.

Nous soutenons la résistance du peuple palestinien face à l’occupation, à la répression, au déni du droit des Palestiniens.

La Coordination nationale de l’UJFP, le 7 octobre 2023

Ça suffit le concert des nations pro-israélien ! Résister à un occupant est légitime !

Jénine : 75 ans après, la Nakba, contre les mêmes, toujours ! Communiqué de l'AFPS.

Communiqué national de l’ AFPS

Ce lundi 3 juillet 2023, dans le camp de Jénine, on a vu des images qu’on aurait espéré ne plus jamais revoir : des familles palestiniennes forcées de quitter leurs maisons pour sauver leur vie.

Depuis le milieu de la nuit précédente, ces familles ont vécu la terreur des bombardements depuis des hélicoptères Apache et depuis des drones ; étaient visées les personnes et les biens : des habitations, la mosquée, le Théâtre de la Liberté, les hôpitaux de la ville.

Ces familles ont vécu la terreur avec l’invasion du camp par des forces terrestres, des tirs de snipers, la destruction des rues et des infrastructures, dont l’alimentation en eau et en électricité, avec d’énormes bulldozers blindés.

Il n’y a plus d’eau dans le camp, presque plus d’électricité, sortir de chez soi se fait au péril de sa vie.

La nuit venue, des familles du camp ont reçu des messages leur intimant l’ordre de quitter le camp dans les deux heures avant de nouveaux bombardements. Ce sont 3000 personnes environ (parmi les 17000 habitants du camp) qui se sont retrouvées dans la rue pour quitter le camp – hommes, femmes, vieillards, enfants, bébés – au milieu des ruines laissées par l’armée d’occupation, entre les véhicules militaires, parfois sommées de maintenir les mains en l’air. Et comme si cela ne suffisait pas, les soldats de l’armée d’occupation israélienne ont tiré des gaz lacrymogènes.

Il y a 75 ans leurs parents ou grands-parents, et parfois eux-mêmes s’étaient trouvés sur la route de l’exil, victimes du nettoyage ethnique qui a accompagné la fondation de l’État d’Israël et sont devenus réfugiés. C’était la Nakba, la catastrophe.

Cette catastrophe, dont l’objet était de déposséder les Palestiniens de leurs biens et de leur terre, n’a cessé d’être à l’œuvre, mais ce qui se passe depuis 6 mois est d’une portée plus importante. La volonté d’Israël d’étouffer toute résistance palestinienne passe par l’écrasement du foyer de résistance au camp de Jénine, quel qu’en soit le prix pour l’ensemble de la population palestinienne. Des opérations d’une ampleur encore plus grande sont ouvertement envisagées par le gouvernement israélien. Israël n’a que faire de commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Israël se sait en toute impunité.

Alors que pour la première fois en 2023, les Nations unies ont commémoré les 75 ans de la Nakba, on attend les condamnations des États occidentaux et les sanctions contre Israël pour que cette barbarie qui se répète cesse ! Pour que la Nakba cesse de se répéter.

La vie des Palestiniens compte-t-elle pour le monde ?
Qui va protéger les Palestiniens ?
Qui sauvera les habitants du camp de Jénine ?

L’AFPS appelle les autorités françaises et européennes à condamner fermement ces attaques israéliennes, à rappeler le droit du peuple palestinien à la sécurité, à mettre en place au niveau international des missions de protection du peuple palestinien, et à sanctionner l’Etat d’Israël pour les crimes qu’il commet.

Le Bureau national de l’AFPS, 4 juillet 2023

>> Lire l’actualité sur le raid de l’armée israélienne dans notre rubrique En Direct de Palestine

https://www.france-palestine.org/Jenine-75-ans-apres-la-Nakba-contre-les-memes-toujours?destination=imprimer